Né à Marseille le 30 octobre 1952, Yvon Bonnaffoux est le peintre d’une nature intime et sublimée. Voilà maintenant plus d’un demi-siècle que ce plasticien né a réalisé, dès l’adolescence, ces premières œuvres, fasciné par la texture des couleurs à l’huile. Par son travail « dans la pâte », suivant la technique de la division des tons, héritée du mouvement impressionniste, l’artiste donne à la matière et aux perspectives un réalisme étonnant. C’est une œuvre forte et subtile produite avec une économie de couleurs primaires qui, mélangées au couteau directement sur la toile, offrent au spectateur un effet de vibration et de luminosité bouleversants.
L’artiste a su allier son exigence de réaliste à la liberté et la spontanéité de sa touche divisionniste; il crée ainsi une expression originale faisant de lui le chef de file d’une nouvelle mouvance hyperimpressionniste.
Le plasticien aborde parallèlement une expression plus abstraite souvent d’inspiration cosmique qui lui permettent de dévoiler la multiplicité de ses regards et de créer dans son œuvre un pont entre l’intime et l’universel (voir la rubrique « Allégories »).
« Yvon Bonnaffoux s’ouvre de ses émotions sur les chemins de Provence. Entrez par ses fenêtres… Des fenêtres par lesquelles le soleil entrerait à flot, ici en lumière rasante, là inondant la campagne à l’heure la plus chaude…
Les champs de blé constellés de coquelicots, les amandiers en fleurs, les genêts éclatants, ces oliviers tordus par le vent, ce chemin baigné de lumière qui serpente quelques mètres au milieu d’arbustes touffus semblant sortir de rochers nourriciers : toute la magie de la Provence, Yvon Bonnaffoux la recréée sur ses toiles. »
Robert CAUQUIL, Extrait de CARNET DE PROVENCE, n°40
Artiste référencé au dictionnaire de Cotation Drouot depuis 2002 et au dictionnaire de cotation des Artistes depuis 2006.
Également référencé dans la côte des peintres AKOUN.
Yvon Bonnaffoux a donné des couleurs à la salle blanche de Carzou. Cet artiste-peintre, mondialement connu, expose jusqu’au 29 septembre 2013 quarante de ses œuvres. Les notes sont à la musique comme les mots sont à la poésie et les couleurs à la peinture. Yvon donne des notes particulières à ses couleurs pour en faire une poésie visuelle. De telles notes viennent de la lumière, de la sensibilité qu’il exprime depuis quarante ans.
Cinq couleurs et le blanc lui ont suffit pour peindre quelques
2000 toiles !
Chaque année il expose à la galerie « Les Amis des Arts », cours Mirabeau à Aix-en-Provence ainsi qu’à la « Watercolor Gallery » de Laguna Beach en Californie.
Cette exposition est un enchantement pour le regard. La finesse des détails exprime la qualité de son talent. Yvon ramasse les couleurs tombées du ciel de la pointe de ses 2 couteaux.
P.W. Septembre 2013 La Provence
A l’occasion de l’Exposition Yvon Bonnaffoux à la galerie Les Amis des Arts à Aix-en-Provence du 26 Octobre au 15 novembre 2012, Mme Nespoulous-Neuville, collectionneuse d’art, écrivain et critique littéraire a écrit :
« Comment ne pas se laisser aller à des joies d’enthousiasme face aux regards bavards d’une nature vibrante et inondée de lumière que Bonnaffoux nous offre par la magie des paysages qu’il nous présente ?
Oui ! Ses tableaux provoquent une immense émotion esthétique.
Dans un premier temps, ils interrogent notre regard fasciné par la vitalité amoureuse qu’exprime le peintre dans ses rapports créateurs.
Déjà, ils en suggèrent l’originalité…
Il s’ensuit une interrogation du sens qui requiert une attention soutenue et exigeante pour entrer en relation, participer à ce dialogue qui unit le peintre à son œuvre, et tenter de vivre toute la beauté et la sensualité du langage qui émane de la Nature et qui s’offre à nous en partage.
Tels sont ses paysages tellement présents que l’on aurait envie de les respirer, de les caresser mais surtout pas de piétiner leur domaine. Leur silence n’est qu’apparent, tant ils demandent le respect de leur beauté offerte dans la fragilité de leur existence.
Délicatesse, sensibilité et puissance vitale expriment l’intimité de l’échange amoureux qui unit le peintre à ses paysages. Il est d’ailleurs notoire de constater qu’il n’y a pas de natures mortes chez Bonnaffoux, et l’on devine par là sa répulsion à produire des tableaux avec des fleurs coupées, posées dans des vases qui sont leur tombes… Par contre, on y voit une fleur, en l’occurrence un iris portraituré, tel un visage en représentation ; seule parait la tête et le début du cou ; on le devine bien enraciné dans son milieu terrestre tant il est vivant et expressif, sa beauté offerte dans un échange de regards avec le peintre… et nous ressentons la palpitation secrète, silencieuse et pourtant éloquente de cette communion entre le peintre et son sujet. Emotion et séduction pour l’observateur !
Mais trois œuvres majeures (voir « Allégories ») expriment, dans leur ampleur l’exigence du peintre de vouloir capter l’essence de cette beauté, la puissance d’expression de la Nature qui ne cesse de redonner Vie à ce que l’homme détruit…
Et c’est ainsi que le génie du peintre transcende les apparences et les mystères de la séduction première pour exprimer, dans toute la plénitude possible, les sources de la Force Vitale : l’Air, la Mer et le Feu. Elles jaillissent dans la beauté de leurs couleurs primaires inondées de lumières qui se composent entre elles et donnent beaucoup de Bonheur à nos regards, tant elles les vitalisent, dans une confusion picturale, poétique et Wagnérienne.
Car la Force Vitale, avec toutes les nuances qu’elle exprime dans la Nature, nous semble traduire l’inspiration créatrice fondamentale qui oriente toute l’œuvre de Bonnaffoux et singularise son message.
Certains parlent du pays, Yvon Bonnaffoux le peint. Cette Provence qui l’a vu naitre et qui fut tant de fois livrée à la palette de peintres de paysages, réserve à l’enfant du pays les secrets cachés de sa beauté intemporelle. En toutes saisons elle l’entraine sur ses chemins de lumière ; oliviers, amandiers, coquelicots, rares neiges de l’hiver, lumière blanche et lavandes bleues de l’été, tons roussis de l’automne ou verts tendres du printemps, rien n’échappe au regard et au couteau de Bonnaffoux. De chemins de traverse en bords de mer isolés, de foins coupés en étangs calmes, sa peinture est un hymne au silence et à la lumière. Le regard posé à hauteur de sieste, au bord d’un sentier, parmi les herbes et les fleurs, il invite à prendre le temps, à s’imprégner de l’instant au delà du simple souvenir. L’œuvre d’Yvon Bonnaffoux est à la fois une quête intimiste au cœur d’une Provence secrète et un désir de faire partager avec une légitime fierté la douceur de vivre de son pays.
Artiste peintre figuratif, Yvon BONNAFFOUX possède la maîtrise totale du dessin et de son art.
Dans la lignée des écritures d’expression moderne libérée, Yvon BONNAFFOUX nous présente une vision de paysages parfaitement maitrisée. Le couteau est son outil de travail. Il sculpte la matière, restituant les harmonies et la lumière la plus vive.
L’empâtement est lyrique car façonné d’une gestuelle libertaire. Ce plasticien sait tirer le meilleur parti de la gamme chromatique qui révèle toute la sensualité d’une vision qui cherche l’écho de ce qu’il y a de plus universel dans l’homme : la pensée, la quête des sensations et des expressions.
Yvon BONNAFFOUX détient toutes les qualités irréfutables pour accroître une notoriété déjà bien établie et devenir une réelle référence dans le monde de l’art contemporain.
L’homme n’a pas pris une ride depuis que nous l’avions accueilli ici, voilà presque un an et demi. En revanche, le peintre, lui, a acquis une autre dimension.
Le peintre aux doigts de lumière écrivions-nous. La lumière, Yvon Bonnaffoux a su non pas la maîtriser – cela supposerait un rapport de force qui ici ou là finirait par se percevoir dans son œuvre, mais l’apprivoiser. Mieux : la faire sienne. Comment expliquer sinon ce fascinant éclat qui sourd comme naturellement de chacune de ses toiles ! Cette fascination, les visiteurs de l’exposition qu’il a tenue en décembre à l’Office de tourisme d’Aix-en-Provence l’ont ressentie avec force. Et ont succombé au charme discret de ses paysages provençaux. Pour notre part, nous avions été frappés par la nouvelle dimension qu’offraient ces tableaux. Avec encore plus de précision clans le détail – on songe en particulier à ce chemin de campagne, bordé d’arbres se reflétant avec un coin de ciel bleu dans une flaque d’eau, petite merveille de réalité et de rêves mêlés – encore plus de rigueur dans la composition, plus de force dans l’expression. « Je n’ai pas l’impression d’avoir évolué, avoue en souriant Yvon Bonnaffoux, Je travaille, je cherche, c’est tout ! » Le peintre a mûri, son talent s’est enrichi, son rapport à la lumière s’est fait plus sensible, mais l’homme, lui, n’a pas changé.
Caché derrière sa moustache, les yeux doux et rieurs, il ne lui vient pas à l’idée de se prendre au sérieux. II reste égal à lui même, continue, étonné du succès de son travail. Car sous ses airs bonhommes se cache en fait un formidable travailleur. Lui qui pourrait aujourd’hui se contenter de se recopier, en quelque sorte, tant son talent est affirmé, sa clientèle acquise, cherche an contraire sans cesse à reculer ses limites, se remet perpétuellement en question, repousse le possible à chacune de ses entreprises. Inventif, il joue avec certaines de ses compositions, laissant s’évader de la toile une partie de son sujet, donnant ainsi une dimension surprenante à l’ensemble, soudain plus vivant, plus proche.
Yvon Bonnaffoux fait partie de ces hommes qui à leur naissance ont eu la chance d’être effleurés par la baguette d’une fée. La sienne tenait en fait un pinceau, et s’appelait Lumière.
Carnet de Provence – Robert Cauquil.
Yvon Bonnaffoux sur les traces de Pagnol et Giono. On a souvent parlé de Yvon Bonnaffoux, peintre figuratif qui réalise de fort belles choses et de bien belles expositions. Après son exposition début décembre à la mairie, le peintre Luynois s’est remis au travail et il va débuter une série d’expositions qui devraient connaître un très bon succès.
Il présente à Aubagne durant 10 jours (du 21 au 31 mai à la Galerie L’Univers des Arts, 14, avenue Roger Salengro), ses œuvres récentes. On y retrouvera ses paysages de Provence et notamment ceux très lumineux témoignant de son regard sur les collines de son enfance : Garlaban et Ruissatel. Il peint Aubignane (où fut tourné le film Regain) et ses vestiges d’où émane le souvenir empreint de poésie que nous ont laissé Pagnol ou Giono.
Une série d’expositions : Pas de nature morte dans cette exposition si ce n’est pour une petite incursion originale dans le monde des marionnettistes. Un millésime à découvrir. Vernissage le 24 mai à 18 h. Après cette exposition le peintre ne s’arrêtera pas en si bon chemin il exposera successivement :
du 2 au 9 juin à Gordes en la chapelle des Pénitents Blancs
du 3 au 28 juillet à Sillans-la-Cascade (Var) au Château
du 2 au 8 août à Aigues-Mortes à la Galerie La Tour du Sel
du 2 au 29 septembre à Bruxelles à la Galerie Alfican.
Et pour terminer il réservera sa dernière exposition de 1996 à son village de Luynes courant décembre. Du pain sur la planche pour ce peintre de talent qui porte bien haut les couleurs de notre village dans l’hexagone et même à l’étranger.
On lui souhaite pleine réussite pour ce millésime 1996.
20/05/1996, Eric ESPANET.
Manosque, Grand Luberon L’Artiste peintre Yvon Bonnaffoux est installé à Corbières en Luberon, Alpes de haute Provence.
Samedi 10 avril M. Bonnaffoux accueillait le public pour l’inauguration de son atelier de Corbières, très bien aménagé dans un ancien fenil maintenant largement ouvert à la lumière. Sur les murs de nombreux tableaux sont exposés, en majorité des paysages très lumineux et aux détails méticuleusement représentés.
Beaucoup d’oliviers de chez nous : Baux de Provence, Sillans la Cascade, Manosque, Montfuron et d’ailleurs : Portugal par exemple. Bien sûr, n’est pas oublié notre village de Corbières où les oliviers sont actuellement en pleine réhabilitation, en particulier ceux du Château-Vieux au-dessus du village et que Yvon Bonnaffoux a fixés sur la toile.
Les amandiers en fleurs très lumineux, les lavandes, les tournesols admirablement représentés, les iris au relief saisissant, mettent des notes colorées sur les murs autrefois austères de ce grenier à foin.
De nombreuses personnes ont répondu à l’invitation de l’artiste et de son épouse qui accueillaient les visiteurs et répondaient obligeamment aux diverses questions qu’on leur posait.
Mme et M. Rémy, maire de Corbières, étaient présents pour cette inauguration qui fait honneur à la commune et, si vous ne l’avez déjà fait, nous vous convions à visiter cette exposition artistique qui reste ouverte au public jusqu’au dimanche 1er avril.
16/04/1999 – Jacques GOYER.
L’artiste-peintre Yvon Bonnaffoux expose ses toiles au village jusqu’au mardi 18 juin.
« Mon sujet de prédilection : La Haute-Provence, ses paysages, sa nature riche et généreuse ». Sa magie aussi. Yvon Bonnaffoux est un peintre aux doigts de lumière. Usant de l’huile au pinceau et du couteau depuis maintenant une vingtaine d’années, cet artiste peint avant tout avec son cœur.
Des champs de coquelicots, des herbes folles dans le vent, des amandiers en fleurs, des genêts éclatants… Tous les tableaux exposés au Lavoir jusqu’au mardi 18 juin représentent des paysages lumineux, aux couleurs délicatement éclatantes. Au rythme des saisons. Une palette de couleurs impressionnante, étroitement liée au rythme des saisons, redessinant sans cesse la nature et ses horizons. Tantôt automnales, tantôt saturées de soleil estival, les toiles offrent invariablement l’image d’une Provence tranquille et sereine.
Et même lorsqu’il peint l’hiver et la froidure, Yvon Bonnaffoux privilégie toujours la luminosité restituée dans toute sa splendeur, mais en toute quiétude. Fidèle à ce pays qu’il aime tant, le peintre ne cesse pourtant de multiplier ses recherches. Résultat : de nouveaux paysages, mais surtout beaucoup d’inventivité. Comme par exemple les tableaux où la peinture déborde sur le cadre, une marnière bien particulière de donner, à la Provence, toute la place qu’elle mérite.
14/06/2002 – S.K.
Nous voici à la veille du vernissage des œuvres de Yvon Bonnaffoux L’exposition du peintre luynois dans son village est une manifestation très attendue chaque année. Ce n’est toutefois pas le seul lieu où l’artiste fait connaître son talent.
On a pu, au cours de l’année écoulée, retrouver ses toiles en différents points de la région :
– au mois de mai dernier, le public marseillais a pu admirer aux cimaises de « Maison Blanche » les œuvres de ce paysagiste provençal. C’est d’ailleurs dans les salons de la majestueuse bâtisse de cette mairie du Vème secteur que Yvon Bonnaffoux s’est vu décerner le 1er prix de peinture 94 au concours qui y est organisé annuellement.
– au mois de juin, c’est dans le Haut-Var, au château de Sillans, que le peintre présentait à nouveau ses toiles.
– Il fallait, au mois de juillet, se rendre en Camargue jusqu’au remparts d’Aigues-Mortes, pour partager avec les touristes de toutes nationalités affluant à la galerie de la Tour du Sel, la magie des couleurs des toiles du peintre provençal qui les séduisent tant.
– Un détour dans les gorges du Verdon, le mois suivant, et on pouvait retrouver Yvon Bonnaffoux à l’hôtel de Ville du très joli village de Moustier-Sainte-Marie, niché dans ses rochers, autour de sa cascade et sous sa célèbre étoile. Le circuit estival de l’artiste se terminait à l’office du tourisme de Bonnieux, chef-lieu et surtout haut-lieu de la Provence aptésienne.
C’est dans ce bourg à l’architecture digne d’un chef-d’œuvre de compagnon que belges, allemands, hollandais, américains et même japonais ont pu s’imprégner de « l’esprit » du Luberon et de la Provence. L’exposition de Luynes Millésime 95 terminée, en attendant le millésime suivant, et après un circuit estival plus restreint, le peintre sera en septembre 1996 à la galerie « Alfican » à Bruxelles.
Cette première exposition à l’étranger amorcera certainement une dynamique qui amènera l’artiste luynois vers d’autres pays étrangers, les prochaines années.
Le vernissage des œuvres de Yvon Bonnaffoux aura lieu le samedi 2 décembre à la mairie de la commune à partir de 18 heures. L’exposition se poursuivra jusqu’au 4 décembre et se prolongera du 5 au 19 décembre, au N° 9 de la Route Nationale de Luynes.
01/12/1995
« Ce n’est pas un paysage que je peins, c’est une situation de lumière… avec le plaisir de recréer sur la toile ce qui existe ». Et effectivement, les toiles d’Yvon Bonnaffoux dégagent la chaleur des paysages de Provence, chers à Giono et à Pagnol, la profondeur des espaces de Camargue. Par un jeu précis conjuguant les tons les plus clairs et les plus sombres, les matières, la pierre, le bois, le feuillage, prennent du volume. Entre champs de colza et de coquelicot, entre ciels d’un bleu électrique et collines arides, Yvon Bonnaffoux vous entraîne dans une balade lumineuse.
A voir, jusqu’à ce jeudi 7, à partir de 10 heures.
07/08/1997.
Il se dit autodidacte et a commencé ses débuts en peinture, en copiant les grands maîtres, genre Botticelli. Ses toiles sont un véritable enchantement, tant elles sont criantes de vérité.
Mélangeant le couteau qui donne le relief. et l’acrylique, qui lui permet d’accentuer ses couleurs, les œuvres de Bonnaffoux, qui se dit volontiers naturaliste provençal, obstinément figuratives, sont un réel bonheur pour les amateurs de bucolique.
Membre du groupe des artistes de Comtat Venaissin dont fait partie, entre autres noms célèbres Mick Micheyl, bien connue et appréciée des Aigues-Mortais, Yvon Bonnaffoux exposera à nouveau à Aigues-Mortes du vendredi 12 au 18 août 94 inclus.
A ne manquer sous aucun prétexte.
Yvon Bonnaffoux qui expose actuellement à l’office de tourisme pourrait être surnommé « le peintre de la lumière », tant l’ensemble de ses toiles est imprégné, même inondé du soleil de la Provence.
Né à Marseille, c’est tout jeune que Yvon Bonnaffoux, s’est intéressé à l’art pictural : gouache, aquarelle, ont été ses premières passions, mais très vite il s’est tourné vers la peinture à l’huile : « c’est avec l’huile, dit-il, que je m’exprime mieux ». Dès l’âge de 15 ans, il composa ses premières œuvres avec déjà un réel succès. Peu à peu son talent s’affirme : sans suivre de cours particuliers, cet autodidacte peint selon ses désirs et ses intuitions. _ Bien vite il se spécialisa dans le paysage, aussi bien provençal que camarguais, avec toujours une soif de lumière et couleurs. Oliviers, genêts en fleurs, coquelicots, chemins creux, ruisseaux de Camargue, collines et vieux murs sont ses sujets préférés. Il reste fidèle à son terroir et le met en valeur.
Quand on lui demande qui est son peintre préféré ? La réponse est immédiate : « J’aime bien les impressionnistes comme Monet ou Picasso, ou encore Corot et l’école de Barbizon ».
Certes, ses tableaux peuvent être classés dans la catégorie impressionniste, mais avec une technique très personnelle, car entièrement réalisé au couteau, ce qui donne à l’ensemble un relief valorisant. Installé actuellement à Corbières, un charmant village dans les environs de Manosque en Haute-Provence, Yvon consacre désormais tout son temps à la peinture. Son atelier-exposition, situé à Corbières est d’ailleurs ouvert aux visiteurs. Pour sa première exposition à Bollène, Yvon présente une vingtaine de toiles, parmi lesquelles ses « figues de Barbarie », une composition d’un grand réalisme, mais aussi « les genêts dans la colline » ou encore ses pivoines et ses coquelicots, sortent d’un lot de grande qualité. Le vernissage de cette exposition s’est déroulé en gré sente de Marc Serein, représentant la municipalité, entouré de Bernard Maître et André Vigli, Georges Trélis, président de l’office de tourisme et de très nombreuses personnes passionnées de peinture.
10/1999 – A.B.
Dans son atelier de Corbières, Yvon Bonnaffoux expose jusqu’au 17 avril ses dernières œuvres. Une série de paysages lumineux habités par la couleur.
Voilà trois ans qu’Yvon Bonnaffoux peint dans son atelier de Corbières. Un atelier lumineux avec vue sur ce paysage de Haute-Provence que l’artiste affectionne tant. « Mon sujet de prédilection ? : On peut dire que c’est cette Provence intérieure. Ses paysages, sa nature riche et généreuse ». D’origine marseillaise, corbiérain d’adoption, le peintre que voilà, use de l’huile et du couteau depuis une vingtaine d’années maintenant. « Au départ ce n’était qu’un loisir, une passion. Puis j’ai quitté la restauration, mon premier métier, pour me consacrer à cet art. D’autant que mes toiles ont commencé à se vendre, c’est un encouragement non négligeable… ». Une palette rythmée par les saisons et les éléments : Champs de coquelicots, herbes folles dans le vent, fleurs épanouies… L’homme affectionne le motif, figuratif toujours. Les couleurs éclatantes, les matières chavirées mais toujours avec délicatesse.
« Les personnes qui me suivent voient évoluer ma palette vers des tonalités plus claires, plus chaudes », souligne le plasticien. Cette palette, on la devine étroitement liée au rythme des saisons qui redessinent invariablement les paysages. Tantôt automnales, tantôt saturée du soleil aoûtien, les toiles s’ouvrent en toute quiétude sur des panoramas sereins.
« Contrairement à ce qu’on pourrait penser je ne peins pas en extérieur. Mais je vais longuement me promener dans la campagne environnante ou bien dans le Vaucluse, les Hautes-Alpes. Je choisis un paysage, un cadrage, une lumière, une perspective et j’utilise la photographie. Après dans mon atelier, je restitue la lumière d ’un champ d’olivier ou ces avoines folles que le vent anime. La photo me permet ainsi de travailler très précisément sur le motif comme sur un instantané ».
Ces temps-ci, l’homme se dirige vers plus de sobriété quoique l’extravagance ne semble pas faire partie de son univers. Sauf que ces derniers temps, les limites de la toile étaient devenues trop contraignantes.
Alors comme dans un jeu d’enfant, Yvon Bonnaffoux s’est amusé à peindre sur le cadre. Et les bouquets de pétunias explosent. Aujourd’hui, il a tourmenté les châssis pour que les branches des arbres s’épanouissent par-delà la toile. Une manière singulière qu’Yvon Bonnaffoux a pris le parti d’explorer.
05/10/1999 – R.C.
« Ce n’est pas un paysage que je peins, c’est une situation de lumière, avec le plaisir de recréer sur la toile ce qui existe ».
C’est ainsi que Yvon Bonnaffoux définit son œuvre. En situation, on s’y retrouve dès que l’on pénètre dans son atelier de Corbières. Le visiteur à travers une galerie de paysages provençaux se sentira littéralement transporté.
Se jouant des contrastes et des couleurs, sous un ciel d’un bleu profond au détour d’un chemin de pierres blanches on sentirait presque la chaleur du soleil nous tomber dessus.
Inspiré de Monet, Pissaro ou bien encore de l’école de Barbizon, Yvon Bonnaffoux, impressionniste dans l’âme nous fait découvrir notre village comme nous ne l’avions peut-être jamais observé.
Vous pouvez découvrir son œuvre jusqu’au 15 avril dans son atelier de Corbières. 04/2001 – A.B.
Yvon Bonnaffoux expose à l’Office du Tourisme. Parmi ses œuvres, on peut découvrir « Ruine dans les collines de Manosque », « Sentier à Corbières », « La Sainte Victoire », « Oliviers aux Baux de Provence » et bien d’autres encore, jusque fin octobre.
Quand l’on est natif de Marseille et que l’on est installé à Corbières, un petit village des Alpes de Haute Provence, du côté de Manosque, on aime le Sud.
Rien d’étonnant que les tableaux d’Yvon Bonnaffoux s’intitulent « Ruine dans les collines de Manosque », « Sentier à Corbières ». « La Sainte Victoire » ou Oliviers aux Baux de Provence ». Des tableaux que l’on peut admirer, entre autres, actuellement à l’Office du Tourisme, et ce jusqu’à la fin du mois.
Au milieu des paysages ensoleillés de notre belle Provence, fleurs et plantes tiennent une grande place. « Figuiers de Barbarie », « genêts dans la colline », « coquelicots aux murets » et « iris », tous autant illuminés et colorés les uns que les autres nous invitent à retrouver la nature.
Même s’il s’est intéressé très jeune à la peinture, Yvon Bonnaffoux n’a choisi qu’assez tardivement de s’y consacrer pleinement, puisque avant d’en faire son métier, il était restaurateur sur le Vieux Port.
De son ancienne profession, l’artiste n’a gardé qu’un objet, puisqu’il ne peint qu’au couteau, une technique qui donne un relief saisissant à ses œuvres qui méritent une visite.
Yvon BONNAFFOUX. La nature humaine réserve souvent des surprises agréables, on dit de l’homme qu’il cultive les défauts avec une science décuplée. Lorsque l’ont tombe sur un artiste, la caricature est quasiment systématiquement axée sur le personnage introverti au tempérament patibulaire qui refuse la communication. Avec le maître de Corbières, c’est tout le contraire, Bonhommie naturelle, accueil chaleureux, locution engageante, physique sympathique, le peintre a tout pour séduire.
Mais le plus charmeur chez lui c’est quand même sa peinture. L’antagonisme entre le travail au couteau et I’écriture réaliste trouve ici un compromis original, De la pâte, il tige les effets visuels, de son sens prononce de la couleur, il magnifie l’esthétisme de son lyrisme, à traiter le lumière il donne e ses sujets majoritairement paysagers, des accents plastiques mirifiques. Aujourd’hui, il existe beaucoup de « praticiens picturaux » qui estiment leur art de manière démagogique, Yvon BONNAFFOUX n’a pas oublié ses prédécesseurs et privilégie l’étude à la facilité, la réflexion à la spontanéité.
Au final, son œuvre devient une valeur sûre qui ne se gâtera pas avec le temps, Bien au contraire, elle se bonifiera en perpétuant des lettres de noblesse d’un art désormais révolu faute de talent. Heureusement qu’Yvon BONNAFFOUX en possède à revendre. Coté Arts – Nov. 2001 – Philippe AMIEL.
Autodidacte de plus en plus connu, ses toiles se comptant par dizaines chez certains particuliers, Yvon Bonnaffoux a fait de la peinture une passion et un métier. Ses huiles typiquement provençales, rehaussées au couteau font de lui un héritier spontané des naturalistes du XIXème siècle.
Résolument « classique », il donne chaque année en novembre-décembre dans sa ville de Luynes une exposition, de même qu’à l’Office du Tourisme d’Aix en Provence. Auparavant, l’été, ce sont les communes d’Aubagne, des Baux, de Gordes, de Bonnieux, de Sète, de Tourtour ou d’Aigues-Mortes qui consacrent ses paysages multiples, chaleureux ou tourmentés, rayonnants sous des bleus de ciel lumineux. On a pu également saluer ses prouesses à Bruxelles. Entre lavande, coquelicots et vieux mas, un véritable ambassadeur.
État d’Art – Avril/Mai 1999 – Patrick MERLE
« Alors que j’entamais ma carrière professionnelle il y a environ 20 ans, il existait quelques noms de peintres issus de la région qui bénéficiaient déjà d’une solide réputation en France et à l’étranger. Ces artistes de la génération précédente se nommaient entre autres Jecquel, Quilicci ou Briata et je n’osais pas même espérer suivre la même voie. Dix ans plus tard, un dossier culturel dans les pages de La Provence dressait un bilan artistique régional en titrant : Quels héritiers pour Ambrogiani ? Les noms des Artistes précités y étaient mentionnés évidemment et j’avais le plaisir de voir qu’en bas de page je partageais avec Novarino un article évoquant les nouvelles pistes d’une génération émergente. A l’époque encore les galeries d’art semblaient le seul moyen pour les artistes d’accéder à la mise en valeur du créateur auprès d’un public choisi. D’ailleurs un long article était consacré à leur rôle déterminant dans la notoriété des artistes qu’elles tenaient sous leur aile. Qu’en est-il réellement aujourd’hui ?
Depuis bientôt 10 ans internet s’est imposé comme vitrine pour tous les artistes et beaucoup ont pris leur destinée en main. Les collectionneurs de longue date comme les plus récents se sont accoutumés aux galeries et ateliers virtuels. Les galeries les plus efficaces sont toujours là et leur rôle est toujours indiscutable mais avec la communication virtuelle on peut penser que le marché s’est ouvert plus encore et sans doute démocratisé. Sans doute le nombre croissant d’artistes inscrits à La maison des Artistes ces dernières années en témoigne-t-il ?
(Propos recueillis auprès de l’artiste), Décembre 2012